Avec l’engouement pour les médias numériques, de plus en plus de jeunes tournent le dos à l’université pour se tourner vers YouTube et autres plateformes en ligne. Mais qu’est-ce qui pousse cette génération à préférer les autodidactes du web aux professeurs classiques ?
L’essor des plateformes de formation en ligne : une nouvelle ère éducative
Il fut un temps où l’université était le passage obligé pour décrocher un bon job. Aujourd’hui, avec des plateformes comme Coursera, Udemy et bien sûr YouTube, accéder à des ressources éducatives est simple comme bonjour. Ces plateformes offrent des cours gratuits ou peu chers, rendant le savoir accessible à tous. Pour nous, c’est une véritable révolution. Les étudiants peuvent choisir des cours en fonction de leurs besoins personnels, sans se ruiner avec les coûts exorbitants des universités.
Pour ceux qui se demandent : « Mais y a-t-il vraiment autant de gens qui utilisent ces plateformes ? », la réponse est un grand oui. Par exemple, en 2020, 263 millions d’étudiants ont suivi des cours sur Coursera. C’est tout bonnement impressionnant !
Études de cas : succès fulgurants grâce à l’autoformation numérique
Prenons l’exemple de Marques Brownlee, connu sous le nom de MKBHD sur YouTube. Avec une chaîne dédiée à la technologie, il a su bâtir une carrière incroyablement réussie en tant que critique tech, sans aucun diplôme universitaire dans ce domaine. Il a appris sur le tas, grâce à la multitude de ressources disponibles en ligne et est maintenant une référence mondiale avec plus de 16 millions d’abonnés.
Il n’est pas le seul. Il existe des milliers de « success stories » comme la sienne, où des individus ont acquis des compétences précises via l’autoformation et ont réussi là où d’autres dépensent une fortune en éducation traditionnelle. Nous pensons que ces exemples montrent clairement le potentiel des plateformes numériques à transformer des passions en professions viables, et c’est vraiment motivant.
Conséquences et impacts sur les institutions traditionnelles d’enseignement
Les universités doivent prendre ce tournant numérique au sérieux. Avec l’essor des plateformes en ligne, elles se retrouvent face à une concurrence féroce et doivent s’adapter pour rester pertinentes. Certaines institutions ont déjà commencé à intégrer des cours en ligne et à proposer des partenariats avec ces plateformes, mais c’est encore loin d’être la norme.
Pour nous, il serait avisé que les universités :
- Réduisent leurs coûts pour rester compétitives.
- Diversifient leurs méthodes d’enseignement avec des approches numériques.
- Offrent des certificats numériques pour valider des compétences spécifiques.
Le simple fait de rester figé dans un modèle ancien n’est plus une option viable.
Il est vrai que le modèle digital n’élimine pas tous les défis, notamment en matière de discipline personnelle et de choix judicieux des ressources. Toutefois, l’évolution des plateformes en ligne nous pousse à revoir notre vision de l’éducation et à reconnaître que le savoir peut désormais s’acquérir de mille et une façons.